CHABALA, DE L’IDÉE A L’IDYLLE !

Création Chabala, idée boutique handball

Chabala, de l’idée à l’idylle : Interview d’Alvaro, le patron de tes rêves

Tu lis et tu te fais la réflexion que ça fait longtemps. Qu’on t’a manqué. Que t’étais posté devant ton ordi à la fin du mois d’août mais en vain… toujours pas de nouvel article. Tes pensées se mêlent, la colère et l’impatience t’envahissent. Tu dégoupilles comme ton coach à la 27ème perte de balle ou Yann Genty tentant une interception. Mais pourquoi tant d’attente ?

Trêve estivale oblige, nous étions (comme toi) en vacances ! Imagine des mecs siroter des Piña-Colada sous les cocotiers en sifflotant un air de zook. Du pur bonheur à une exception près, il nous manquait le contact du ballon. Les vacances c’est bon mais pas autant que le taille 3 qui colle aux doigts, alors on revient plein d’ambitions, chez Chabala !

Pour la rentrée, nous te proposons de découvrir en détails les coulisses de la création de la marque. Le grand Alvaro Ruiz Sachez se livre dans une interview pleine de sincérité, en exclusivité planétaire pour toi lecteur !

Bonjour Alvaro, Alors explique nous comment est venue l’idée « Chabala » ? De qui émane-t-elle ?

Alvaro : J’aime bien penser qu’on peut tirer des bonnes choses des moments plus compliqués de la vie. CHABALA est un parfait exemple de ça.

Pendant la saison 2017/2018 je me suis gravement blessé aux ligaments croisé et latéral de mon genou gauche. Ce fut une période compliquée personnellement, dans laquelle je me suis posé beaucoup de questions, mais à force de réfléchir, j’ai eu l’idée de Chabala. Ce jour m’a particulièrement marqué, je m’en souviens comme si c’était hier. 

C’était un jour de rééducation ordinaire à Médipole Garonne de Toulouse, je discutais avec le père d’un jeune joueur sur la difficulté de trouver des chaussures de handball quand vint la révélation !  Je me suis dit qu’il y avait là, une voie à emprunter, une branche à approfondir. 

Je ne savais pas clairement la façon dont j’allais procéder, mais cette opportunité m’obsédait et je devais la saisir. Je connaissais 3 boutiques de handball chez moi en Espagne, lorsque je suis rentré, j’ai évoqué avec eux l’envie de me lancer dans l’aventure d’une boutique de hand et ils ont fini de me persuader. 

Une boutique en ville n’est pas évidente à trouver, comment s’est déroulée sa recherche ?

A : Nous nous sommes creusés la tête car nous ne savions pas où nous placer, et quel serait l’endroit le plus approprié pour implanter la boutique. Nous avons longtemps hésité entre le centre-ville et la périphérie mais nous avons finalement opté pour la première option, principalement grâce à une belle opportunité pour ce local. 

Nous avons réalisé quelques travaux pour intégrer au mieux l’univers du handball dans notre boutique ornée de briques à la Toulousaine. Nous souhaitions conserver ce charme original en y incorporant de façon harmonieuse les chaussures, les équipements et les pots de pègues.

Pourquoi ce nom ?

A : Un long questionnement s’est instauré avec Thibault Dumoulin (voir le rôle de ce jeune homme plus bas) sur ce sujet, mais pour nous, dès le départ c’était « CHABALA » ou « LA SPECIALE ». Finalement nous sommes restés plus humbles. J’adore le nom, c’est la plus belle action dans le handball, un geste très technique. Tout handballeur (excepté Thibault peut-être) a déjà essayé de le reproduire. Tu simules un tir en force, mais finalement tu laisses glisser le ballon avec un coup fouetté du poignet ! C’est élégant, et facile à retenir. Ça peut devenir une spéciale mais ce qui fait son charme, n’en déplaise aux OVNI gardiens, c’est son effet auprès du public ! 

Le nom de « ROUCOULETTE » quant à lui, a immédiatement été exclu. Je n’ai jamais été un grand fan des Roucoulettes, très probablement parce que je n’ai jamais su les faire… (Rires de Clément, qui lui conseille de s’acheter un poignet ou de taffer la Power-Ball).

Quels rôles jouent Thibault et Clément ? 

A : Il faut savoir que sans Thibault, Chabala n’existerait pas. Quand je lui ai parlé du projet, il ne m’a pas posé beaucoup de questions et m’a dit un grand OUI. Il voulait se lancer avec moi, ce qui m’a permis de croire un peu plus en cette aventure et de compter sur un soutien de taille en sa personne. Je pensais que Chabala était une bonne idée mais j’étais conscient du fait qu’en tant que joueur de hand, je n’avais pas le temps nécessaire pour me consacrer tout seul à son lancement. Quand il est officiellement monté dans notre bateau commun, c’est devenu concret et tout s’est accéléré.

Si Thibault a rendu ce projet possible, Clément, rend possible sa survie. C’est aussi quelque chose de grand pour lui. Il fait le job, le travail concret, sur le terrain au quotidien, c’est le plus important. Il passe ses journées entières à Chabala, gère nos activités et est présent depuis le début avec Thibault et moi. Son boulot lui a déjà permis de remporter le titre de travailleur du mois à 10 reprises !  

Quel est le tien ?

Mon rôle est celui de chef de petite entreprise. Je touche à tout, je travaille de pair avec Clément dans l’ensemble des domaines et nous sommes en constante communication. Il y a quelques mois j’étais encore sur Toulouse et c’était bien plus simple pour gérer. Je me rendais à la boutique quasiment tous les jours, au moindre problème ou pour bosser… un peu quand même ! 

Aujourd’hui en Pologne, la gestion est différente mais nous nous sommes rapidement adaptés. Clément a pris d’avantages de responsabilités pour palier mon absence mais j’essaie de rester le plus disponible possible. 

As-tu des envies ou des objectifs pour l’avenir de la marque ?

A : Oui ! Nous croyons tous les trois fermement en l’avenir de notre marque, en sa capacité d’expansion et sa croissance. J’ai une carrière de handballeur qui me conditionne pour l’instant mais nous verrons plus tard. « Hoy en dia » comme on dit chez moi, nous sommes très satisfaits de l’avancée de Chabala.

Pour la fin, une anecdote à raconter aux fans de Chabala ?

A : Thibault et moi nous étions vus seulement 3 fois dans la vie avant que je lui propose le projet. Seuls nos amis les gardiens de buts sont aussi fous pour évoquer un tel sujet avec un presque inconnu ! Je reconnais être « un poquito loco » mais Thibault l’est carrément plus pour accepter et me faire confiance dans cette aventure. Néanmoins je crois que dans la vie il faut aussi savoir prendre des risques et nous ne regrettons pas.  

Concernant Clément et moi, c’est différent. Nous jouions ensemble au Fenix et nous nous entendions bien mais si à cette époque quelqu’un nous avait dit qu’on bosserait ensemble chez Chabala, nous ne l’aurions pas cru ! 

Alvaro, merci de t’être confié à nos fidèles lecteurs ! Nous espérons te voir très vite à la boutique Chabala, mais d’ici là, nous te souhaitons bonne chance pour ta nouvelle aventure sportive du côté de Plock. » Guillemet de fin d’interview. Tout est bien qui finit bien, après ils vécurent heureux et eurent beaucoup de mini-handballeur(se)s. 

FIN

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